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A la recherche du bonheur
24 août 2015

le retour des vacances d'été 2015

             Voilà de retour de 3 semaines au portugal, mon pays d'origine. Et cette claque dans  ma gueule de mon incapacité à être heureuse au quotidien, cette difficulté de vivre depuis des années...Celle là même avec laquelle je compose alors que je n'en peux plus!

Cette difficulté qu'il en découle à m'occuper de façon saine de mes enfants, cette difficulté à vivre dans ma maison, noyée dans un bazar immense à l'effigie du fouilli de pensées négatives qui traversent ma tête au quotidien.

J'aimerai tellement me sentir heureuse! C'est un gros sentiment de solitude et peut-être d'incapacité, qui me pousse quelque part à ouvrir un blog comme à l'époque de mon adolescence, et de mes journaux intimes que je gribouillais déjà de tant de tristesse.

Je crois que je suis mon pire ennemi, la personne avec laquelle je ne devrais pas vivre, mais c'est bien moi, et je n'ai pas le choix. Je n'ai besoin d'aucun bourreau pour me sentir persécutée et vivre la douleur. Je me persécute moi-même à vivre à côté de mes pompes.

J'espère, et heureusement il me reste cela: l'espoir, d'un jour arrêter de vivre à côté de ma vie, qui défile de plus en plus vite. Bientôt une nouvelle année passée, en quoi ai-je évolué, qu'ai-je apporté, comment je me sens? Quel sentiment sinon la tristesse, encore et toujours?

J'ai vécu la nostalgie du passé dans mon petit pays. De moments heureux de mon enfance qui n'auront jamais plus lieu, ma grand-mère me manque, la plage amusante de mon enfance me manque, la balançoire que mon grand-père me fabriquait, le raisin que j'allais cueillir après le repas dans le champs derrière, les grandes tablées bruyantes avec mon tonton ma tata et ma cousine! L'amour dans les yeux de ma grand-mère, sa coqueterie le dimanche, parfum et laque généreusement aspergés.

Et la nostalgie des belles années passées avec l'Homme, celle où l'insouciance était encore de mise, celle où je n'avais pas encore découvert son addiction, celle où les vacances rimaient avec sensualité et imagination, du moins de mon point de vue. Qu'existe-il encore de vibrant ?...

Comment continuer à vivre avec cette idée qu'il ne me désire pas (ne m'aime pas?), comment vivre à l'idée d'aussi peu de rapprochement quand je sais qu'il s'est donné tant de mal à conserver sa dose journalière minimum de porno, quitte à en regarder au travail pour être tranquille?

J'aurais aimé que ça n'ait rien enlevé à ma valeur, mais ce n'est pas comme ça que j'arrive à le vivre. De là, depuis février 2011, j'ai perdu pieds, je suis tombée. Pas que j'étais vraiment heureuse avant, mais ça a été le truc de trop, le coup de grâce dont je n'ai toujours pas réussi à me relever. Je me demande si j'y arriverais, s'il faille que je balaye toute cette histoire et que j'en recrée une nouvelle autre, ailleurs. Ou est ce que je répéterais ailleurs ce mal-être qui peut se résumer à ''je ne suis pas aimable, pas digne d'amour, pas digne d'être désirée''?

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